Décroissance soutenable?



Lorsque nous mangeons bio, car c'est meilleur et qu'il y a moins de risques pour notre santé et pour l'environnement, sans se soucier de l'importance de l'emballage, ou si ce produit provient de l'autre bout de la France, ou s'il a voyagé par avion.
Pour savoir d'où provient un produit frais (laitages, viandes, etc.), il suffit de regarder l'identification sanitaire de traçabilité imprimée sur l'emballage où il est mentionné le département d'origine. Par exemple F 29.179.90 CEE provient du Finistère (29).
Il faut aussi prendre en compte que les aliments sont responsables lors de leur élaboration de l'émission de gaz à effet de serre. Ainsi par kilogramme d'aliment, le pain les fruits et légumes le lait de vache et le yaourt dégagent de 150 à 250 grammes d'équivalent carbone dans l'atmosphère, alors qu'avec les viandes l'on atteint de 680 à 11120 grammes. www.rac-f.org

Lorsque l'on ne respecte pas les limitations de vitesse (excès de vitesse = surconsommation de plus de 20 % en carburant).

Lorsque l'on roule dans une voiture qui consomme plus de 5 litres aux cent.

Lorsque l'on n'arrête pas le moteur à un feu rouge qui est censé durer plus de quelques dizaines de secondes, ce qui est souvent le cas et particulièrement aux arrêts pour travaux.
En Suisse cette pratique est courante depuis de nombreuses années.
Quand l'ADEME se décidera-t-elle à informer le public de cette possibilité d'économie?

Lorsque l'on roule dans une voiture alimentée au G.P.L., pour ne pas polluer son environnement, mais qui consomme plus.

Lorsque l'on équipe sa voiture de pneus neufs, au lieu de pneus rechapés de qualité, qui consomment beaucoup moins de matière première et d'énergie pour leur fabrication.

Lorsque l'on roule dans une voiture réputée résistante aux chocs violents, pour se protéger, mais qui consomme plus.

Lorsque l'on n'hésite pas à prendre l'avion, car l'on a découvert un voyage super sympa à moins de la moitié du prix
couramment pratiqué.

Lorsque l'on prend l'avion pour aller faire un trek au Népal...
En en Ile-de-France, la moitié du carburant consommé est utilisé par les avions. Ce carburant est détaxé pour favoriser le développement des transports aériens et sa taxation est actuellement inenvisageable.

Lorsque l'on utilise régulièrement du film aluminium qui n'est jamais recyclé ( énergie grise record de 33 700 kWh/kg ), et dont la production libère dans l'atmosphère de grandes quantités de gaz fluorés contribuant fortement à l'intensification
de l'effet de serre.

Lorsque l'on souhaite acheter un chargeur solaire pour son téléphone portable afin d'économiser un tout petit peu d'électricité (se donner bonne conscience), alors que l'on en gaspille des millions de fois plus dans les comportements cités précédemment.

Lorsque l'on achète des bijoux en or, alors que l'on sait que l'extraction de l'or est extrêmement polluante pour l'environnement (l'orpaillage utilise du mercure qui contamine pour des siècles la chaîne alimentaire, c'est actuellement le cas en Guyane où des populations autochtones sont gravement contaminées).

Lorsqu'une municipalité éclaire toute la nuit 22h à 7h les rues, éclaire toute la nuit un bâtiment "pour le mettre en valeur", met un jet d'eau, fait un feu d'artifice pour le plaisir des yeux, etc...

Lorsqu'on lâche des ballons de baudruche dans la nature.

Lorsque, au milieu d'une forêt, on trouve une canette et qu'on ne la ramasse pas car ce n'est pas nous qui l'avons mise.

Il y a évidemment beaucoup d'autres thèmes où nos actions individuelles ont un impact...

Si vous estimez qu'un thème très important manque à cette liste,
ou si vous avez des remarques à faire, envoyez-nous un mail :

solaire2000@wanadoo.fr

 

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