Une intense activité médiatique est déployée depuis de nombreuses années sans succès par un constructeur pour promouvoir son véhicule, qui n'a toujours pas été commercialisé.
Afin de concrétiser son projet, il collecte des fonds importants auprès de particuliers heureux de participer à un projet novateur.

En réalité, le fonctionnement à l'air comprimé n'est pas permanent, car le réservoir de stockage est de taille trop réduite, et le moteur fonctionne à l'essence sur route, pour recharger la réserve d'air.

Les installations à air comprimé possèdent un très mauvais rendement
Lors de la recharge à son domicile de la réserve d'air comprimé à l'aide d'un compresseur sur une prise de courant, il faut consommer beaucoup d'électricité à cause des pertes cumulées du moteur électrique et du compresseur, et surtout car comprimer l'air élève sa température et cette chaleur n'est pas récupérée.
Dans l'industrie, le rendement d'une installation d'air comprimé est proche de 10%, le prix du kWh pneumatique est donc plus de dix fois supérieur au prix du kWh électrique, et pour une voiture c'est pareil.

Pour produire de l'air comprimé, il faut consommer beaucoup d'électricité nucléaire...
Si l'on envisageait l'utilisation de l'air comprimé sur une partie du parc actuel de voitures, il faudrait produire des quantités très importantes d'électricité.
Seule une production d'électricité nucléaire serait à même de répondre à une telle demande, ce qui ne serait pas sans poser une nouvelle fois le problème non résolu du devenir des déchets nucléaires à haute activité, dont pour certains la durée de vie se compte en milliers d'année, et puis les centrales nucléaires n'ont qu'un rendement de 35%, d'où un énorme gâchis d'énergie, etc...

L'autonomie est réduite
Stocker suffisamment d'air comprimé pour avoir la même autonomie qu'avec une voiture essence ou gazole nécessiterait   d'avoir un réservoir de plusieurs mètres cube, ce qui est inenvisageable.