Ces voitures, qui possèdent toutes un moteur thermique traditionnel,
se déclinent selon la puissance et l'emplacement de l'alterno-démarreur.
- 2 kW séparé : permet l'arrêt du moteur au ralenti
et le démarrage en appuyant sur l'accélérateur
(fonction stop and go).
- 6 kW séparé : idem + récupération d'énergie
et couple supplémentaire à l'accélération.
- 12 kW intégré au volant moteur : idem + gain de consommation.
- 30 à 50 kW intégré au volant moteur : peut entraîner
seul la voiture.
A partir de 30 kW une batterie additionnelle permet une autonomie que
de quelques kilomètres, et est rechargée par le moteur
thermique.
Afin d'assurer la propulsion électrique, la tension de la batterie
sera portée à 42 volts.
Enfin, les nouveaux moteurs thermiques seront équipés
d'injecteurs piézoélectriques et de soupapes électromagnétiques
(systèmes camless). Le gain en consommation devrait atteindre
15 à 20%.
Obligatoires demain pour circuler dans les grandes villes ?
Pour une utilisation urbaine avec de nombreux bouchons et arrêts,
la propulsion hybride sera un progrès considérable en
terme de réduction de la pollution et de la consommation d'énergie.
Pour une utilisation routière et à fortiori autoroutière,
il n'y a pas d'avantages.
Toyota a vendu dans le monde 100 000 voitures à moteurs hybride
(90% des ventes de véhicules à moteur hybride).
Les Toyota Prius et Honda Civic Hybrid ont des consommations annoncées
de moins de 5 litres/100km.
A quand des moteurs diesel plus économes en énergie
?
Depuis quelques années est installé sur quelques modèles
haut de gamme diesel un turbo à géométrie variable
associé à un refroidisseur d'air d'admission, permettant
de réduire la consommation. Du fait du surcoût, cette possibilité
n'est presque pas développée...