Si
vous avez des double vitrages à acheter,
spécifiez à votre fournisseur qu'ils doivent avoir
un K inférieur à
1,1W/m².°C
(K = coefficient de déperdition surfacique) |
Coefficients de déperditions surfaciques
de différents vitrages
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K en W/m².°C
|
Triple vitrage VIR à gaz 4-12-4-12-4
(2000)
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0,5
|
Double Vitrage à Isolation Renforcée
(VIR) à gaz 4-14-4 (2000)
|
1
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Double vitrage peu émissif 4-14-4
(1990)
|
1,8
|
Double vitrage standard 4-6-4 (1970)
|
3,4
|
Simple vitrage
|
5,7
|
K : coefficient de déperditions surfacique
en W/m²°C
Nota
: Les performances requises pour les vitrages des "maisons passives"
d'Allemagne sont de l'ordre de
0,7 à 0,8 W/m²°C.
Bilan annuel d'un mètre carré de
vitrage
en fonction de l'orientation en Ile-de-France
|
K en W/m².°C
|
SUD |
S.E./S.O.
|
E./O.
|
NORD
|
Double vitrage peu émissif + volets |
1,5
|
125
|
114 |
62
|
-4
|
Double vitrage peu émissif |
1,8
|
107 |
96
|
45
|
-21
|
Double vitrage + volets |
2,25
|
81 |
70
|
19
|
-47
|
Double vitrage |
2,95
|
41 |
30
|
-22
|
-87
|
Simple vitrage |
4.95
|
-75 |
-86
|
-137
|
-203
|
Valeurs en kWh mesurées avec
des fenêtres équipées de menuiseries en bois (RCL=0,7)
les masques sont supposés nuls.(source : Guide du CLER 12/99)
Pour les accros de technique
Les VIR sont installés depuis au moins 20 ans
dans de nombreux pays, mais ils sont encore très peu connus en
France, pourtant leur surcoût est amorti en deux ans.
Les VIR sont beaucoup plus performants que les double vitrages classiques
(trois fois moins de déperditions) car ils présentent
deux particularités :
1) Une couche métallique ultra fine déposée sur
la vitre intérieure permet de renvoyer la quasi totalité
du rayonnement
à basse température (infrarouge)
émis par l'intérieur du local chauffé. Cette couche
renforce l'effet de serre créé par la vitre.
2) L'espace entre les deux vitres d'un double vitrage classique contient
généralement de l'air sec. Ici, l'on met un gaz lourd
(argon ou krypton), qui par son inertie freine les
mouvements de thermo-convection et ainsi limite les déperditions.
Les dépôts peu émissifs sont réalisés
selon selon deux procédés, dont les consommations d'énergie
seraient intéressantes à comparer :
- à couche dure (ou pyrolytique)
- à couche tendre (ou magnétron)
Si vous avez des informations sur ce sujet, merci de me les communiquer.