Information de 2005
Citons à ce propos Patrice Genet, président de la commission
développement durable " de l'ordre des architectes : "
Dans sa conception actuelle, la démarche HQE se révèle
tout à la fois réductrice, minimaliste, technicienne et
castratrice, au regard des enjeux de développement durable !
Réductrice, car elle ne porte que sur l'un des aspects de notre
responsabilité sociale, la préservation de l'environnement
au sens strict. Minimaliste, car il suffit de satisfaire trois des quatorze
cibles pour qu'un ouvrage puisse être identifié comme répondant
à la norme HQE "
(Extrait d'une interview de juin 2005 dans Actu-environnement.com)
Information de 2003
Le lycée Maximilien Perret, en Ile de France, qui a été
réalisé avec la démarche HQE consomme de l'ordre
de 150 kWh/m² par an pour le chauffage, la moyenne pour des lycées
neufs étant de l'ordre de 100 kWh/m² par an.
Il suffit de se rendre sur place pour constater : une façade
nord très vitrée, du bas en haut des façades, pas
de prise en compte des aspects bioclimatiques.
Pourtant, 3 millions de F ont été dépensés
pour les études, coordonnées par le CSTB. Cette étude
a abouti à un cahier des charges très volumineux, une
procédure qualité environnementale très lourde
et très bureaucratique, et qui sert de base au label actuel (certification
HQE). Bref, on a les inconvénients de la procédure (payée
par les maîtres d'ouvrage) sans les avantages en terme de performance
et de protection du consommateur.
Page créée le 2 avril 2006