Débat national sur les énergies

Grande Bretagne :
seulement 3% d'électricité nucléaire en 2020 ?

 

Le nucléaire anglais est au bord de la faillite

La part du nucléaire dans la production d'électricité pourrait passer de 15-30% en 2000 à environ 3% en 2020.

L'exploitation de 8 réacteurs, concédée en 1996 à la société privée British Energy, conduit sept ans après à une faillite, et le gouvernement a du apporter dans l'urgence un soutien financier de 650M€.

Comme causes :
- le coût de l'électricité a baissé de 40% depuis 1998 sur le marché anglais, principalement à cause d'une surcapacité de    production due à la construction de centrales au gaz et au charbon plus économiques.
- un grave incident dans la centrale de Torness en Ecosse a entrainé sa fermeture et le coût des réparations se compte en    millions d'Euros.

Le gouvernement pourrait envisager une re-nationalisation du nucléaire pour éviter la faillite et les risques qui l'accompagneraient.

Aux USA, aucune centrale nucléaire n'a été construite depuis plus de 20 ans, alors que des centaines de centrales thermiques plus rentables ont été réalisées.

 

La Grande-Bretagne arrête le retraitement des déchets nucléaires

Pour des raisons économiques, l'unité d'extraction de plutonium de l'usine de Sellafield sera fermée en 2010, et les déchets seront ensuite stockés.

En France l'on arrive à la même conclusion, puisque la rapport Charpin/Pellat/Dessus remis en 2000 au Premier Ministre évaluait la filière à 1,2 milliards de Francs la tonne de plutonium « économisée ».

Comment expliquer que, selon EDF, l'électricité nucléaire soit rentable chez-nous,
alors que les réacteurs fabriqués en France sont semblables à ceux construits
aux USA et en Grande Bretagne?

La rente de situation apportée par le fort équipement hydroélectrique français
ne serait-elle pas un soutien providentiel pour l'électronucléaire?